Archives de Catégorie: Poèmes

Et après ma mort, jouiras-tu encore ?
Et après ma mort,
Jouiras-tu encore ?
Souffriras-tu en vain
Les coups en cascade…

Et après ma mort, jouiras-tu encore ?
Et après ma mort,
Jouiras-tu encore ?
Souffriras-tu en vain
Les coups en cascade…

Tout est bon dans le cochon !
Ses grosses pattes, son gros groin, son gros bide…

Tourner le dos à la mer
Je suis le marcheur immobile
Je sais la fuite des jours
Et le chapelet des matins

Tourner le dos à la mer
Je suis le marcheur immobile
Je sais la fuite des jours
Et le chapelet des matins

Rue Mellery
Te souviens-tu , rue Mellery , De nos amours funestes De la chambre et du lit Où ivres de gin et de messe Reposaient nos corps alanguis Nous quittions , joyeux , les cafés Les bals , les promenades Et

Rue Mellery
Te souviens-tu , rue Mellery , De nos amours funestes De la chambre et du lit Où ivres de gin et de messe Reposaient nos corps alanguis Nous quittions , joyeux , les cafés Les bals , les promenades Et

Les lions de pierre
Se serrer les uns contre les autres Comme des moutons Allumer des bougies Dessiner des coeurs Comme des petits enfants Donner des fleurs à manger aux lions Leur faire porter des guirlandes Dire qu’on s’aime encore Qu’on s’aimera toujours N’aimer

Les lions de pierre
Se serrer les uns contre les autres Comme des moutons Allumer des bougies Dessiner des coeurs Comme des petits enfants Donner des fleurs à manger aux lions Leur faire porter des guirlandes Dire qu’on s’aime encore Qu’on s’aimera toujours N’aimer

Rien n’y fera
Les mots par wagons
Les discours en salade
Rien n’y fera…

Quand on y pense
Enfants perdus
Pères impuissants
Mères au désespoir
En troupeaux errants
Le long de chemins de fer
Et d’indifférence…

Quand on y pense
Enfants perdus
Pères impuissants
Mères au désespoir
En troupeaux errants
Le long de chemins de fer
Et d’indifférence…

Le Midi et le Malade – Poème d’Antun Branko Simic, poète crvat (1898-1925)
Le midi bleu est assis
sur les nuages
–
Dans une chambre où n’entre personne
le malade meurt
Auprès de lui l’oiseau noir se tait
–

Le Midi et le Malade – Poème d’Antun Branko Simic, poète crvat (1898-1925)
Le midi bleu est assis
sur les nuages
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Dans une chambre où n’entre personne
le malade meurt
Auprès de lui l’oiseau noir se tait
–