Archives de Catégorie: Poèmes

Et après ma mort, jouiras-tu encore ?

Et après ma mort,
Jouiras-tu encore ?

Souffriras-tu en vain
Les coups en cascade…

Et après ma mort, jouiras-tu encore ?

Et après ma mort,
Jouiras-tu encore ?

Souffriras-tu en vain
Les coups en cascade…

Tout est bon dans le cochon !

Ses grosses pattes, son gros groin, son gros bide…

Tout est bon dans le cochon !

Ses grosses pattes, son gros groin, son gros bide…

Sale rêveur

Je rêve pour passer le temps
Petit qu’il me reste de vivre…

Sale rêveur

Je rêve pour passer le temps
Petit qu’il me reste de vivre…

Tourner le dos à la mer

Je suis le marcheur immobile

Je sais la fuite des jours

Et le chapelet des matins

Tourner le dos à la mer

Je suis le marcheur immobile

Je sais la fuite des jours

Et le chapelet des matins

Les draps blancs

Triste, oh si triste
Le silence des amants…

Les draps blancs

Triste, oh si triste
Le silence des amants…

Rue Mellery

Te souviens-tu , rue Mellery , De nos amours funestes De la chambre et du lit Où ivres de gin et de messe Reposaient nos corps alanguis Nous quittions , joyeux , les cafés Les bals , les promenades Et

Rue Mellery

Te souviens-tu , rue Mellery , De nos amours funestes De la chambre et du lit Où ivres de gin et de messe Reposaient nos corps alanguis Nous quittions , joyeux , les cafés Les bals , les promenades Et

Les lions de pierre

Se serrer les uns contre les autres Comme des moutons Allumer des bougies Dessiner des coeurs Comme des petits enfants Donner des fleurs à manger aux lions Leur faire porter des guirlandes Dire qu’on s’aime encore Qu’on s’aimera toujours N’aimer

Les lions de pierre

Se serrer les uns contre les autres Comme des moutons Allumer des bougies Dessiner des coeurs Comme des petits enfants Donner des fleurs à manger aux lions Leur faire porter des guirlandes Dire qu’on s’aime encore Qu’on s’aimera toujours N’aimer

Rien n’y fera

Les mots par wagons
Les discours en salade
Rien n’y fera…

Rien n’y fera

Les mots par wagons
Les discours en salade
Rien n’y fera…

Quand on y pense

Enfants perdus

Pères impuissants

Mères au désespoir

En troupeaux errants

Le long de chemins de fer

Et d’indifférence…

Quand on y pense

Enfants perdus

Pères impuissants

Mères au désespoir

En troupeaux errants

Le long de chemins de fer

Et d’indifférence…

Le Midi et le Malade – Poème d’Antun Branko Simic, poète crvat (1898-1925)

Le midi bleu est assis

sur les nuages

Dans une chambre où n’entre personne

le malade meurt

Auprès de lui l’oiseau noir se tait

Le Midi et le Malade – Poème d’Antun Branko Simic, poète crvat (1898-1925)

Le midi bleu est assis

sur les nuages

Dans une chambre où n’entre personne

le malade meurt

Auprès de lui l’oiseau noir se tait